La Commission Médicale d’Établissement (CME) est la première instance de représentation du corps médical dans les établissements publics de santé. Renouvelée par élection interne tous les quatre ans, elle intervient dans la définition de la politique médicale et lors des temps forts de la vie de l’hôpital. C’est pourquoi il est important que les professions du milieu médical y soient bien représentées, afin que leurs intérêts soient défendus. Cependant, la mobilisation autour de ces scrutins n’est pas toujours au rendez-vous. De même que la parité des candidatures n’est pas toujours respectée. Alors, comment améliorer ces deux points ?
Depuis quelques années, une tendance de fond se dessine : les praticiens hospitaliers participent moins à l’élection de leurs représentants. Par exemple, le taux de participation des élections professionnelles organisées le 2 juillet 2019 par le Centre National de Gestion (CNG) et la Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS) est de moins de 25 % contre 28 % en 2011 et 48 % en 2005*. Un facteur peut expliquer cela : plusieurs listes se sont rapprochées, n’offrant finalement plus que deux choix.
Mais ce n’est pas tout ! Les modalités de vote ont également un impact très important sur le taux de participation. En effet, il est aujourd’hui possible de voter directement aux urnes, par correspondance ou en ligne. Pour le personnel médical, travaillant en horaires décalés, se trouvant bien souvent en situation de mobilité, le vote aux urnes n’est pas pratique. Le vote par correspondance ou électronique prend tout son sens : le personnel doit pouvoir voter quand il veut et, où il le souhaite. Le vote par internet permet de voter à n’importe quel moment, de n’importe quel support (ordinateur, tablette, smartphone) et en quelques secondes. Un avantage considérable pour des professionnels toujours sur la brèche !
Pour encourager le personnel soignant à voter, il est également nécessaire d’envoyer des rappels et des relances, de communiquer autour de l’importance du scrutin, de les sensibiliser aux enjeux. Avec le vote électronique, il est possible de suivre le taux de participation, ce qui permet de relancer uniquement les non-votants, directement sur leurs adresses email ou par SMS ; bien plus efficace que les envois postaux, pour une cible difficile à joindre et de plus en plus connectée. Parallèlement, c’est une véritable démarche vers le zéro papier et la protection de l’environnement, préoccupation grandissante de la population.
Aujourd’hui, au vu des taux de participation aux élections CME, la représentativité des professionnels de santé n’est pas optimale. Mais, ce n’est pas l’unique problématique. Il est aussi complexe de se présenter à une élection : les démarches sont parfois longues et fastidieuses. Proposer un module de candidature simplifié permet d’encourager les candidats potentiels, et ainsi avoir une meilleure représentativité des professionnels du milieu médical.
La solution AlphaVote propose aux candidats de s’enregistrer directement sur une plateforme en ligne. Les modérateurs peuvent alors ensuite la consulter et la valider ou non la candidature. En quelques clics et quelques minutes, la liste est créée et peut alors être consultable par les électeurs. C’est un processus qui fait gagner du temps également à l’organisateur du scrutin : plus besoin de ressaisie, tout est accessible en ligne.
Lorsque l’on enregistre 25 % de participation à une élection de représentants, on est en droit de se demander si son résultat a vraiment du sens. C’est pourquoi, il est important de tirer vers le haut la participation aux scrutins CME et ainsi obtenir une meilleure représentativité des professions médicales. Le vote en ligne semble être une bonne alternative, qu’attendez-vous pour tester ?