Plusieurs mairies se rendent compte peu à peu du problème de la fraude dans le cadre des votes du budget participatif. Actuellement, certains citoyens n’hésitent pas à voter plusieurs fois afin de soutenir leur projet préféré.
Le principe du budget participatif, basé sur des valeurs d’égalité pour tous, voit tout son intérêt démocratique supprimé par ces fraudes. Aujourd’hui, ce procédé émerge au sein des mairies, il faut donc sécuriser son processus pour lui rendre sa légitimité.
Pour que le dispositif de vote soit fiable, KERCIA a mis en place un système de vérification systématique de l’identité des participants. Cette vérification n’est valable que par le biais de la carte nationale d’identité ou du titre de séjour.
A Grenoble, l’équipe de la démocratie locale fait appel à KERCIA pour sécuriser son processus de vote en ligne.
Cette vérification systématique d’identité est déjà en vigueur à Grenoble (158 500 hab.), figure de proue de la sécurisation des budgets participatifs.
Pour voter en présentiel, chaque citoyen doit présenter une pièce d’identité ou une preuve qu’il paye ses impôts à Grenoble.
Même processus en ligne, où une photocopie d’une pièce d’identité est exigée en plus des nom, prénom et date de naissance.
Pour héberger le versant numérique de son budget participatif, la ville exploite la plateforme KERCIA, notamment utilisée lors d’élections syndicales.
« Lorsque l’on rentre le nom d’une personne pour un vote en présentiel, le logiciel peut nous dire si elle a déjà voté en ligne, ce qui évite les doublons ».
A Grenoble, l’enjeu du budget participatif est clairement affiché. « Une personne, une voix : c’est la base de la démocratie directe. La crédibilité du budget participatif repose sur cette transparence et cette certification. »